Je ne me suis pas du tout exprimé sur les primaires socialistes ici du moins pendant la campagne car j’ai été pendant longtemps bien embêté pour faire mon choix, en…
Auteur/autrice : Gwen
En ce moment on parle de plus en plus des indignés, en référence au livre de Stéphane Hessel et au mouvement populaire espagnol « los indignos ». Ce mouvement assez étrange et en même temps compréhensible par la situation économique du pays, ne veut pas renverser le gouvernement, ne veut pas tout casser, il veut juste « tout changer » !
Voilà qui est très intéressant et même revigorant. Les revendications sont davantage de démocratie, moins de pouvoir entre les mains de l’économie, remettre l’Homme au centre des préoccupations des gouvernements, refaire de l’intérêt général la priorité des dirigeants politiques.
Ce mouvement commence à gagner la France ( http://www.reelledemocratie.fr/ ) je vais donc en profiter pour dire ce que moi j’attends de mes gouvernants, les mesures qu’il faudrait prendre, une sorte de liste à la prévers de ce que je pense qu’il faudrait faire pour que le monde tourne mieux. Les thèmes n’ont rien à voir les uns avec les autres, mais ceci est issu des réflexions que je mène depuis des années, ou des propositions que j’ai entendues ici ou là qui m’ont parues pertinentes. Elles concernent aussi bien le monde économique (et de l’entreprise), culturel, de la communication, du numérique bien entendu, de la démocratie, …
Je suis en colère. Pas uniquement parce que cette affaire DSK me mets hors de moi mais aussi parce que des discussions avec des Nanterriens de droite (UMP? FN? je ne sais plus pour certains étant donné le vocabulaire et même les menaces d’attaque en justice quand on parle de la dérive « extrème-droitiste » de leurs propos) sur facebook démontrent une telle mauvaise foi sur la politique municipale que… C’est exaspérant ! Il mettent les problèmes d’insécurité dans notre ville sur le dos de la municipalité. Bien-sûr Sarkozy n’y est pour rien !
En ce moment est le débat, ô combien important, sur les retraites. Le gouvernement a, à priori volontairement, posé le débat uniquement et exclusivement sur la problématique de l’âge de départ. Quelles qu’en soient les raisons (le journal « les échos » affirmait au mois de mars que c’était uniquement pour rassurer les marchers financiers afin que la France de tombe pas en faillite à l’image de la Grèce), cette approche me parait vraiment très limitée voire tendancieuse (ce n’est d’ailleurs pas uniquement mon avis mais celui de pas mal de gens de gauche et de centrales syndicales) D’abord, la retraite, c’est quoi ? il aurait peut-être fallu répondre à cette question pour commencer pour savoir ce que nous voulons, en terme de choix de société, pour nos retraités. A la base, la retraite à 65 ans était faite, quand l’espérance de vie dépassait difficilement 60 ans, pour donner une fin de vie digne aux gens qui auraient survécus jusque là. Ensuite, au passage à 60 ans par la gauche dans les années 80, (l’espérance de vie avait déjà bien augmenté), l’objectif était de bien profiter d’une fin de vie de plusieurs dizaines d’années du fait d’avoir souffert son labeur pendant sa vie active.
On est encore dans cet esprit là.
Aujourd’hui était la fête de l’aïd pour les musulmans, célébrant la fin du ramadan. J’ai cru comprendre que cette fête était très importante pour eux d’ailleurs au point de vouloir la fêter avec les non-musulmans, comme les chrétiens veulent fêter Noël avec tous les non-chrétiens. J’aime cet état d’esprit festif, amical voire fraternel. Ceci vient surement du fait que mon quartier est essentiellement musulman et donc on ressent cette ambiance festive.
Lisant des articles sur la coopol (réseau social du PS), j’ai pu y trouver des réflexions sur l’abstention… Voici mon avis sur le sujet…
Personnellement j’interprèterai l’abstention de la manière suivante. Les gens vont voter à partir du moment où ils pensent qu’il y a un enjeu. C’est pour cette raison que les présidentielles et les municipales mobilisent les électeurs. Pourquoi en 2002 les gens ne sont-ils pas aller voter ? parce que « tout le monde » pensait que les jeux étaient faits. Pourquoi ils se sont bougés en 2007, parce que d’une part, c’était très serré (selon les sondages) entre royal et sarko mais aussi parce que les gens savent que les décisions nationales se font à ce niveau.
La gauche a fait un bon score lors de ces élections et on peut s’en réjouir. La gauche, et le PS, mon parti, redevient une valeur crédible qui mobilise plus de la moitié des votants. C’est encourageant pour la suite et les prochaines échéances nationales.
Ces élections me laissent pourtant un gout amer. Ceci pour deux raisons.