Après quasiement 20 ans de loyauté, de débats, d’échanges, je quitte le Parti Socialiste.
(photo : Callistta photos)
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Après quasiement 20 ans de loyauté, de débats, d’échanges, je quitte le Parti Socialiste.
(photo : Callistta photos)
Aujourd’hui était donc le 2ème tour des municipales. A Nanterre nous en étions privé, étant donné qu’une liste, celle que je soutenais officiellement, est passée dès le premier tour.
Dans l’article précédent, j’avais parlé de la situation nanterienne, là je vais parler de la situation nationale. Alors évidemment je ne suis pas politologue, ni analyste politique, donc c’est forcément décousu et ce n’est que l’avis d’un citoyen passionné de politique.
Ce soir on entend tous les mots pour qualifier le résultat de la gauche : déroute, défaite, dérouillée, rouste, branlée… Ce n’est pas faux, mais c’est tout sauf une surprise. Dès le 6 mai 2012 au soir, je savais ce qui allait se passer ce soir (et je ne pense pas être le seul!). Et encore ce n’est rien par rapport à ce qui attend le PS (et la gauche ?) aux européennes de mai et aux régionales de l’année prochaine! Les élections intermédiaires sont toujours mauvaises pour le parti aux affaires nationales. Ca c’est toujours vérifié. « Vote sanction ». C’est possible et même fort probable. C’est encore plus vrai en période de crise, en période difficile où les actions politiques ne se voient pas ou mettent du temps à se voir.
Encore une fois, les municipales à Nanterre s’arrêtent après le premier tour. On peut s’en satisfaire, se dire que la gauche reste majoritaire ou bien qu’aucune alternative crédible existe. Je pencherai pour ma part pour les deux possibilités mais avec une légère prédominance pour la seconde.
Il faut tout de même remarquer que le score de l’équipe sortante est en baisse ainsi que la participation. Il y a le contexte national certes mauvais pour la gauche, mais je ne pense pas que ça soit la cause car la liste était menée par un non socialiste.
Quand je vois l’actualité politique du moment, je me sens décidément bien là où je suis.tous les gens qui se plaignent, la démagogie des opposants, bref tout ce que je lis à droite comme à gauche me conforte dans les idées, et je vais essayer d’expliquer pourquoi
Parmi les réformes phares du gouvernement du moment, je vais en citer trois dans lesquelles je me retrouve particulièrement
Voici un article consacré à la « toutouille » interne au PS, et en particulier sur le niveau fédéral, niveau assez mal connu et ô combien important. Il y a 5 candidats…
On nous dit que le gouvernement de « gauche » commence à proposer les mêmes reformes que celui de droite en particulier sur le thème de la compétitivité : hausse de la TVA en échange d’une baisse des cotisations sociales (le terme de « charge » ne me plait guère) sur le travail.
Ce que je vais dire va paraître très partisan, et je dois bien le dire, ça l’est.
Cette élection législative va avoir un goût tout particulier pour moi car elle va sacrer ma première infidélité au parti socialiste depuis bien bien longtemps.
J’ai voté Hollande (et donc PS) pour les présidentielles par conviction, et je suis encore plus convaincu aujourd’hui d’avoir fait le bon choix. Je vois le style que veut insuffler le nouveau président, je vois le nouveau gouvernement et les personnalités qui le composent. Ca me convient, et je dirai même plus, ça me plait : des têtes nouvelles, des têtes prometeuses, des gens de convictions, bref une équipe qui pourra faire de grandes choses, j’en suis persuadé.
Il est nécessaire de donner une majorité à ce président et à ce gouvernement afin que le projet du candidat Hollande devienne les actions du président Hollande. J’incite donc toutes les personnes à voter à Gauche, voire socialiste dans les circonscriptions où la droite (ou pire, l’extrème droite) est susceptible de passer.
Et bien voilà, le PS de Nanterre se fait une nouvelle fois ridiculiser par les instances nationales du parti. Mais pour la première fois, à cause de la désignation imposée d’un candidat pour les prochaines élections législatives.
Nous avions davantage l’habitude de se faire refuser le droit de mener une liste distincte lors des municipales, ou de subir des «amicales» pressions pour se retirer du deuxième tour d’une élection cantonale pour ne pas gêner une candidate «pseudo-communiste».
Mais là, nous avons passé un cran, maintenant on nous impose notre candidat, nous n’avons même plus le droit de choisir. Attention, je ne suis pas contre les parachutages, s’il s’agit d’une personne de renommée nationale qui a de bonnes chances de faire gagner le parti mais là il s’agit d’un parachutage d’une personne de la section, sans renommée particulière, sans action particulière à son actif, bref pas une personne qui a davantage de chance qu’une autre de faire gagner le PS lors de ces élections.
J’ai découvert aujourd’hui que les élus socialistes de Puteaux ont leur site : www.vivreensembleaputeaux.com et ils ne sont que 3 ! Comment se fait-il que les élus socialistes de Nanterre n’en…
…
Commençons d’abord par une définition négative. « Besoin de gauche » n’est pas un courant de plus au Parti socialiste. A l’origine, c’est le titre d’une contribution, lors du Congrès de Reims, dont j’étais le Premier signataire, et qui militait, entre autre, pour un Premier secrétaire non candidat à la Présidentielle, pour un programme de travail du Parti, sur une ligne réformiste et européenne, pour des primaires ouvertes. Cette contribution rassemblait l’essentiel de « Socialisme et démocratie » – les amis de DSK – « Rénover maintenant » avec Arnaud Montebourg, elle avait vocation, avec Martine Aubry et « la ligne claire » de Gérard Collomb, Jean-Noël Guérini et Manuel Valls, et sans hostilité de ma part envers quiconque, a être la colonne vertébrale d’une majorité sociale-démocrate au Parti socialiste. On sait ce qui est advenu : le démantèlement volontaire, à la Rochelle,de cette contribution, qui avait pourtant rassemblé une foule considérable et enthousiaste, notre dispersion, l’échec du Congrès de Reims. « Besoin de gauche » n’est pas un courant, parce qu’elle n’est pas devenue une motion : elle est le rassemblement de ceux qui, avec moi, ont voulu prolonger la démarche. Mais cette association n’est pas non plus une « écurie présidentielle ». Il ne s’agit pas de promouvoir une candidature à l’élection présidentielle, dont la déclaration serait prématurée, tant l’échéance est lointaine, la situation politique incertaine, l’intérêt général encore difficile à incarner et même à discerner. J’ai dit ma disponibilité, je n’ai affirmé aucune certitude, je ne demande aucune fidélité aveugle, je revendique simplement la capacité à animer une famille de pensée. Celle-ci n’est ni un soutien sans réserve de la direction du Parti socialiste, ni un bâton dans ses roues. Nous n’avons pas, collectivement, pris parti lors du vote sur la Première secrétaire, les uns et les autres ont fait des choix différents, mais nous pensons tous que ce Congrès a été une occasion manquée. Notre attitude, la mienne, sont connues : loyauté au Parti, solidarité avec son action, liberté de ton et de pensée. Nous ne sommes là ni pour promouvoir une ambition, ni pour entraver une démarche collective, moins encore pour comploter ou déstabiliser ce Parti fragile.