Il y a des raisons de fond et des raisons de forme.
Je vais commencer par la forme.
Je ne pense pas qu’elle ait le gabarit pour affronter une campagne présidentielle. Elle ne supporte pas les sifflets lors d’un meeting, et n’accepte pas qu’une vidéo (pourtant d’une réunion officielle) soit diffusée.
A coté de ce qui va se passer pendant la « vraie » campagne, les attaques qu’elle subie là, c’est de la gnognotte. J’ai d’autant plus peur que même douste blazy arrive à la remettre en place alors sarkozy….
Sur le fond maintenant. Faire de la politique pour moi, c’est défendre des idées, argumenter, échanger. On a des idées pour lesquelles il faut se battre, convaincre les gens. C’est une vision de l’avenir, de ce que l’on veut pour ses concitoyens. Si ces derniers ne sont pas d’accord, ils ne votent pas pour ces idées.
Or j’ai l’impression, que cette manière de faire de la politique, n’est pas celle de Ségolène Royal. Avec elle j’aurai l’impression d’avoir un patron d’institut de sondage comme président de la république « dites ce que vous voulez, et je le ferai » comme elle l’a dit sur la Turquie, ou ses revirements successifs sur les jurys citoyens ou les camps encadrés de militaires quand l’opinion ou ses opposants criaient trop fort. Où es la limite de cet exercice ? Si demain l’opinion désire quelque chose d’incongru ou de dangereux, faudra-t-il le lui donner ? Je caricature, certes, mais à peine…
Si c’est ça, aujourd’hui, « la nouvelle manière de faire de la politique », je préfère arrêter tout de suite.
Je suis donc en désaccord profond et total avec cette manière de faire de la politique et j’espère que le Parti Socialiste ne va pas sombrer dans le coté obscur de la politique…