C’est dur… très dur. L’intégrité est une valeur, et j’utilise le mot valeur à dessein, très difficile à garder.
J’évolue dans des milieux où l’intégrité est primordiale car nous oeuvrons guidés par des valeurs des principes au nom d’autres personnes, par délégation d’autres personnes et non à titre personnel : syndicalisme, politique, association…
Pourtant l’être humain est faible par nature. On peut se dédier aux autres quand on est pas soi-même en danger, sinon, on est plus guidé par l’intérêt collectif mais par son propre intérêt. C’est inconscient, c’est humain.
On reproche aux gens de gauche qui font de la politique d’être souvent à l’abri du besoin et donc de ne pouvoir comprendre les difficultés des gens qu’ils sont sensés représenter. Mais c’est souvent grâce à cette situation que justement ils peuvent oeuvrer pour l’intérêt général qui n’est pas la somme d’intérêts particuliers.
Alors oui, on peut aussi être riche et penser à ses intérêts personnels… si si c’est possible. Comme disait Balavoine, il ne suffit pas d’être pauvre pour être honnête. j’en suis persuadé, il est impossible de penser aux autres, à l’intérêt collectif si sa propre situation est difficile, si on doit penser à comment on va remplir son assiette et celle de sa famille à la fin du mois. A mon avis, dans de telles conditions, les décisions prises seront forcément les plus mauvaises.
Conclusion : pour oeuvrer pour l’intérêt collectif, il faut être à l’abri du besoin tout en étant désintéressé de l’argent.
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