La barbarie a à nouveau frappé la France, cette fois en plein coeur de l’été, le jour de la fête nationale. Tout un symbole… Évidemment mes pensées vont vers les victimes et leurs familles.
Encore une fois, j’étais fasciné en regardant les chaînes d’information toute la soirée. Toute cette violence, des actes commis bien-sûr mais aussi de tout ce qui s’en est suivi : les mots, les images, la panique, la peur, l’angoisse que ça puisse nous arriver…
Malgré tout, j’ai moins peur. L’habitude sûrement… Cette terrible habitude de voir les chaînes d’information palpiter, d’entendre des nombres de victimes associés à la France là où pendant des décennies la guerre n’était qu’à l’étranger dans des pays qui paraissaient lointains.
Et maintenant? Et bien il faut continuer à vivre, surtout ne pas s’arrêter. Il faut continuer à vivre selon nos valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité, ne jamais les oublier ou les perdre de vue. Je fais le voeux qu’elles resteront le guide de chacun d’entre nous.
Je commence à voir fleurir à droite, à gauche des interventions sur l’islam de France qui ne condamneraient pas « assez » ce type d’acte, que la radicalisation ambiante n’est pas assez combattue… Je reste persuadé que stigmatiser davantage les musulmans de France non seulement n’aurait pas l’effet escompté mais aurait même l’effet inverse que d’inciter à une radicalisation encore plus forte.
Combattons la haine sur le terrain par de la mixité sociale et religieuse, luttons contre le désespoir social par des actions locales et ciblées. Cette radicalisation ne s’appuie que sur ce désespoir et toute autre action ne ferait que le renforcer. Répartissons mieux les richesses qui n’ont jamais été aussi importantes.
Cher Gwen,
Il a fallu des siècles de luttes en France pour arriver à cantonner le religieux dans la sphère privée. En à peine 4 décennies, soit rien au regard de l’histoire, TOUS les partis politiques qui se sont succédés au pouvoir ont réinstallé le religieux dans la sphère publique, par clientélisme et lâcheté. Lourde est leur faute au regard de l’histoire, même s’il n’ y a bien sûr aucune autocritique à attendre du PS et de l’ex UMP…
Amitiés syndicales.