En tant que socialiste, j’estime qu’il faut saisir cette chance formidable que nous permet le numérique de donner accès à la culture au plus grand nombre. Nous n’avons plus besoin de gérer cette rareté qu’imposent les biens matériels, mais il est possible, sans limite, de laisser accessible cette culture à tous aux plus riches comme aux plus pauvres.
Pourtant, sous prétexte financier, on veut nous interdire cet accès total à la culture en tentant, artificiellement, d’imposer un système de rareté comme dans le monde matériel, et pourtant totalement aberrant dans le monde numérique ( http://docs.covertprestige.net/piraterie/09-chapitre6.html ). Les lobbies de la culture, par crainte de voir leurs revenus baisser, freinent des quatre fers pour ne serait-ce que réfléchir à des modes alternatifs de financement de la culture ( http://paigrain.debatpublic.net/?p=4053 ). Nous sommes en train, pour le bénéfices de quelques uns, de renier l’intérêt général (http://bataille-hadopi.pagesperso-orange.fr/chapitre1/jeremienestel.html ). (s’est-on émeut de la disparition des fabriquant de bougies à l’apparition de l’ampoule électrique, ou de la disparition des maréchaux ferands à l’arrivé de la voiture ? ou encore de la disparition des vendeurs de pain de glace causée par l’arrivée inopinée des réfrigérateurs ( http://www.framablog.org/index.php/post/2011/08/22/risible-industrie-du-copyright ).Il faut se dire que même si certains métiers meurent avec l’avancée de la technologie, cette dernière en crée de nouveaux) Même pire, avec Hadopi on est prêt au nom du sacro-saint droit d’auteur, à limiter une liberté fondamentale qu’est le droit d’expression ( http://pro.clubic.com/legislation-loi-internet/hadopi/actualite-426116-onu-alarme-dispositif-hadopi.html )
Saisissons cette chance de révolutionner l’accès à la culture à tous et en imaginant des méthodes innovantes pour permettre aux artistes (auteurs, cinéastes, compositeurs, peintres, photographes,…) de contribuer à la richesse de notre civilisation.
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