L’informatique n’est plus qu’un simple outil, c’est devenu un mode de vie

L’informatique, les ordinateurs, internet, ont pris une place prépondérante dans notre vie de tous les jours aussi bien dans notre vie personnelle que dans notre vie professionnelle.

Dans notre vie personnelle, on prend des photos numériques et on les trie, on fait nos comptes, on fait des recherches sur Google ou Wikipédia, on écrit des lettres, on télécharge et écoute de la musique, on joue, on déclare ses impôts, on cherche une adresse ou un numéro de téléphone, une recette de cuisine, un lieu de vacances, des explications sur les symptômes du petit dernier. Mais aussi, on communique par mail, messagerie instantanée, réseaux sociaux. On s’informe sur l’économie, le sport, la politique, les faits divers… L’ordinateur (et internet) a pris rapidement une place centrale dans l’environnement familial.

Dans notre vie professionnelle, c’est encore plus flagrant. Toutes les entreprises (publiques ou privées, grosses ou petites) stockent leurs informations dans des bases de données ou dans des fichiers « Microsoft Excel », leur courrier dans des documents « Microsoft Word ». La messagerie est devenue le vecteur principal de la communication et de l’information avec les Intranet (site internet interne à une entreprise). Le système informatique est devenu au mieux le centre de la gestion de l’entreprise (comptabilité, gestion de client, annuaire) ou au pire le cœur de son métier (application spécifique qui fait l’organisation de travail)

Et les éléments communs aux « deux vies », sont :

  • le même système d’exploitation (et tous les logiciels annexes comme le navigateur, le traitement de texte, le tableur, etc): « Microsoft Windows » (sur une large majorité d’ordinateur de bureau dans le monde)
  • le même moteur de recherche sur internet (et tous les outils annexes comme la messagerie, le gestionnaire de carte, le gestionnaire de documents, etc) : Google

C’est là qu’on se rend compte que l’informatique, n’est plus qu’un simple outil, mais qu’elle a envahi notre quotidien en changeant significativement nos modes de pensée, de consommation, bref notre mode de vie. Et il est probable que cela va continuer.

Il est donc temps d’avoir une utilisation réfléchie et citoyenne de cette évolution extraordinaire qu’est l’informatique.

Quand vous utilisez un logiciel, quel qu’il soit, vous en êtes un peu prisonnier : votre donnée, cette information si importante pour votre entreprise ou pour votre vie personnelle, se trouve dans un format exploitable par ce logiciel spécifique et uniquement par lui, la plupart du temps. Cette information ne vous appartient plus donc complètement car vous avez besoin du logiciel pour pouvoir l’utiliser. Si demain, ce logiciel ne fonctionne plus (infecté par un virus par exemple) et que la société qui le fabrique vous impose de payer pour pouvoir corriger le problème, vous n’aurez pas d’autres choix que de passer à la caisse. C’est donc la problématique des formats des fichiers de données.

Quand une large majorité des ordinateurs de bureau au monde utilise le même système d’exploitation et les mêmes logiciels qui dépendent d’une seule société (même grande) ceci crée une dépendance vis-à-vis de cette société. Lorsque ce système d’exploitation est attaqué et contaminé par un virus informatique qui utilise une faille de sécurité, seule cette société est à même de corriger le problème (et elle seule en a le droit). Si cette société n’est pas en capacité (car elle-même infectée par exemple ou bien qu’elle est dépassée par l’ampleur de l’attaque) ceci peut avoir des conséquences économiques très graves pour l’ensemble de la planète. De même, lorsque le moteur de recherche internet qui fait référence aujourd’hui se met à fonctionner de travers, c’est toute la toile qui panique. C’est arrivé récemment. C’est la problématique des logiciels propriétaires sur lesquels ne peuvent qu’intervenir que leurs éditeurs.

Quelle alternative existe-t-il ?

A la première problématique des formats de fichier, il existe les formats ouverts.

A la deuxième problématique, il existe les logiciels libres.

Les formats ouverts Le principe d’un format ouvert est que les spécifications techniques de ce format sont publiques, c’est-à-dire que n’importe quelle société d’informatique (ou groupement d’informaticien) aura le droit et la possibilité technique de faire un logiciel capable d’utiliser ce format. Ceci permet de ne pas être dépendant d’un logiciel particulier et de ne pas être prisonnier d’un éditeur. Exemples de formats ouverts :

  • odt : traitement de texte
  • pdf : format de document
  • ogg : format de fichier son (musique)

Les logiciels libres « Un logiciel libre est un logiciel dont la licence dite libre donne à chacun (et sans contrepartie) le droit d’utiliser, d’étudier, de modifier, de dupliquer, et de diffuser (donner et vendre) le dit logiciel » (définition Wikipédia)

Les logiciels libres sont souvent basés sur des communautés d’informaticiens plus ou moins larges selon le logiciel qui travaillent (bénévolement ou non) sur le développement, les corrections ou évolutions de ce logiciel. Ceci a l’avantage que si un logiciel libre a un problème (de faille de sécurité par exemple), n’importe quel informaticien aura le droit et la possibilité d’étudier le problème et de tenter de le corriger. Au delà de la diffusion souvent gratuite de ces logiciels (avantage souvent retenu à l’exclusion des autres), c’est toute une philosophie de partage de connaissance, de développement et de travail en communauté qui se trouve derrière.

Sans doute le plus connu des logiciels libres est GNU/Linux, le système d’exploitation libre qui se veut une alternative aux deux système d’exploitation propriétaires que sont Windows et MacOS.

En conclusion je dirai qu’il ne faut plus voir l’ordinateur comme avant, mais bien comme une évolution significative de notre mode de vie qui implique une utilisation davantage consciente de ce que cela implique dans notre quotidien : nous sommes devenus des « homo informaticus »

Références :

Gwen Écrit par :

Un commentaire

  1. 19 janvier 2010

    BONJOUR CHERS AMIS,je suis ravi de votre travail par mes recherches sur le net.car il me permet de mieux préparer mon exposé en informatique.c est alors que je vous écris ces quelques lignes pour féliciter et vous demander plus d informations afin d étoffer mon travail L’informatique.merci pour votre aide

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