Mon avis sur le Logement social

Le logement étant un problème insistant aujourd’hui, il est donc au coeur de beaucoup de discussions. Je ne fais pas exception à la règle.

Le logement social en particulier, domaine sur lequel les pouvoirs publics, à tous les échelons, ont un réel pouvoir, est le sujet sur lequel je vais m’attarder maintenant. sujet issu de réflexions et de discussions.

Tout d’abord, je voudrais revenir sur le rôle que doit avoir, à mon avis, le logement social. Il est sensé combler les manques ou les excès du logement privé : en particulier le manque de logement et le prix des logements. Ce qui doit prévaloir donc, c’est la solidarité pour ceux qui en ont le plus besoin, c’est-à-dire l’adaptation du logement aux besoins de la famille : taille, quartier, environnement.

A une période comme aujourd’hui où le logement est devenu une ressource rare donc chère, le logement social a un rôle primordial à jouer. Le problème est qu’il est complètement sclérosé car sur-employé et, à mon avis, mal employé.

ll faut donc revoir l’utilisation du logement social. Pas trop son mode d’affectation mais plutôt les révisions de situation. Une famille à qui on a attribué un logement à un moment, change de situation au fur et à mesure que les années passent. Il serait donc normal que le logement évolue de la même manière. Il faut comprendre que, à mon avis, LE logement social est un droit (ou devrait être considéré comme tel) mais pas SON logement social.

Il devrait donc être possible de déplacer les gens quand un logement n’est plus adapté à leur situation vers un autre logement, plus grand ou plus petit, dans un un environnement plus adapté (un rez-de-chaussée pour une personne âgée ou handicapée), dans un quartier différent, bref, réviser la situation régulièrement, et ne pas rester sur une situation figée à l’entrée.

Quand j’ai suggéré cela, on m’a dit que je voulais précariser le logement. Je ne pense pas, tant qu’on assure aux personnes ayant un logement aujourd’hui qu’elles en auront un demain.

Il y a ensuite la question du loyer. Dans le privé, le loyer dépend du marché, dans le logement social il ne devrait dépendre que des revenus. Par exemple, le loyer devrait s’échelonner entre 10% et 30% des revenus du foyers quelque soit la taille du logement ou sa situation. Le loyer devrait aussi être réajusté annuellement selon les revenus. Le prix des loyer maximum devrait pouvoir dépasser le prix du marché dans le privé pour inciter ceux qui en ont les moyens d’aller dans le privé. Ça serait un moyen de relancer le parcours résidentiel et de libérer de la place dans le logement social.

Il est vrai que de telles règles amèneraient qu’il n’y ait que des gens à faible revenu dans le logement social. C’est pour cette raison qu’il faut arrêter les cités ghettos mais bien favoriser la mixité privé et social dans tous les programmes immobiliers. Ceci implique aussi l’application stricte de la loi SRU et en particulier les 20% de logements sociaux dans toute ville. Car bien évidemment, il faut continuer à construire, encore et encore.

Voilà de belles théories. Mais qui pourrait mettre ça en place ? Au niveau politique ça devrait être à la gauche de mettre ça en oeuvre car il s’agit de solidarité et d’aide pour ceux qui n’arrivent pas à se loger. Pourtant le clientélisme de certaines villes fait qu’il y ait une règle d’or de ne pas toucher aux habitants de HLM qui est l’électorat privilégié de cette branche politique. Il faudrait donc du courage politique pour la gauche pour mettre ça en oeuvre pour le bien du plus grand nombre. La droite quant à elle, avec son refus de l’application de la loi SRU montre bien sa non volonté de faire de la mixité sociale, seul moyen à mon avis, de casser les cités ghettos et de pouvoir fournir du logement pour tous.

Ce thème est délicat mais il y a urgence, il y a pénurie de logement en particulier pour les plus précaires d’entre nous. Il faut donc déloger certains privilégiés (ça a défrayer la chronique il y a quelques mois) qui abusent de la situation pour placer des gens qui en ont vraiment besoin. De plus, je pense que si le logement social faisait correctement ce pour quoi il est fait, il y aurait beaucoup moins d’abus (marchands de sommeil, hôtels payés par les mairies à des prix exorbitants) et peut-être moins de pression sur le logement privé ce qui permettrait de réduire le prix des loyers ou de l’accès à la propriété.

Gwen Écrit par :

23 Comments

  1. Pierre-Henri
    21 mars 2008

    Bonjour Gwen, quand tu écris : "le clientélisme de certaines villes fait qu’il y ait une règle d’or de ne pas toucher aux habitants de HLM qui est l’électorat privilégié de cette branche politique. "
    Je pense que tu as tout compris… mais tu peux remplacer "certaines villes" par "énormément de villes".

    ps : je me demande bien ce qui a pu t’inspirer cette réflexion sur le logement social ;-))

  2. joelle (opinion-citoyenne.com)
    23 mars 2008

    Gwenael,

    Tu as raison de poser le problème de la mobilité dans le parc de logements sociaux.
    Certes accéder à un logement social ne devrait pas être un acquis.
    Sauf que le parcours résidentiel est totalement bloqué et produit un effet domino :

    – L’accession à la propriété devient de plus en plus difficile pour les ménages, en particulier pour les classes moyennes qui restent donc locataires en majorité dans un parc locatif privé.

    – Le manque de logements locatifs dans le privé et la hausse exorbitante des loyers ne permet pas aux classes sociales plus modestes d’accéder à ce type de logement qui favoriserait la mixité sociale.

    – Par conséquent, les locataires de logements sociaux qui voudraient se sortir du parc social (soit pour fuir un quartier qui se ghettoïse, soit pour accéder à un logement plus confortable, plus grand ou mieux situés) ne sont pas en mesure de le faire.

    La pression exercée sur le logement social est de plus en plus forte et les plus modestes d’entre nous n’arrivent même plus à accéder à un logement social.

    Pour débloquer cette situation qui accélère la précarisation des ménages, il faut à mon avis agir sur différents leviers.

    – Accession à la propriété : augmenter la part des propriétaires et primo-accédants par des aides à l’accession (prêts conventionnés, prêts à l’accession sociale, prêt à taux 0 par exemple), par la mise à disposition par les communes de terrains permettant la construction de logements en accession à des prix modérés. Cela aurait peut-être pour effet de diminuer la hausse continue des prix de l’immobilier.
    – Accession à un logement locatif privé : continuer d’encadrer la hausse des loyers dans le privé depuis 2007 et garantir le paiement des loyers aux propriétaires pour permettre la mise à disposition de leurs logements sur le marché.
    – Accession à un logement social : augmenter la construction de logement sociaux et faire respecter la loi SRU qui préconise un minimum de 20% de logements sociaux, quitte à ce que l’état se substitue aux communes pour faire respecter cette loi.

    Ce n’est qu’en baissant sensiblement la pression sur les logements qu’il sera possible de rétablir une mobilité dans les logements et de rétablir efficacement sur le parcours résidentiel.
    Quant au clientélisme, il se situe aussi bien dans les villes de gauche que les villes de droite. Ca fait partie malheureusement de la tambouille politique. Il est toujours possible de pratiquer des surloyers pour les ménages qui dépasseraient à un moment donné le plafond des ressources ou de chasser de ces logements les ménages qui peuvent accéder à un logement privé ; mais réduire ces abus qu’il ne faut pas négliger ne serait ce que pour une meilleure justice sociale, ne suffiraient pas à eux seuls de régler la crise profonde du logement.

  3. 28 mars 2008

    Remettre un peu d’ordre dans le parc social ne suffirait évidemment pas à régler la crise du logement dans son ensemble (les causes sont profondes), mais loger dignement quelques familles de plus, ce n’est pas à négliger. Alors, que faut-il faire ?
    – appliquer les fameux surloyers qui restent assez peu dissuasifs au regard des loyers du privé
    – réxaminer régulièrement la situation des locataires (ça éviterait dans le même immeuble une famille entassée dans un petit appart et un couple dans un grand qui ne demandent pas mieux que d’échanger) : environ 20% des logements sociaux sont sous-occupés en France
    – plus de transparence dans les attributions (encore un serpent de mer)
    – taxer ou réquisitionner les logements vides (6% des logements à Nanterre)

    L’un des sujets les plus importants, surtout à Nanterre où le parc social est important, c’est : "comment sortir du logement social pour intégrer le privé". La première chose serait d’offrir l’offre locative privée ! Or, les programmes prévus prévoient de l’accession à la propriété mais très peu de locatif libre…

    Pour info, il existe déjà d’importantes garanties pour les propriétaires en cas de non-paiement du loyer, cela n’est pas très efficace : la peur du propriétaire est largement irrationnelle. Il est vrai que cela prend du temps de faire partir un locataire qui ne paie paie, mais cela ne représente qu’une portion infime des locataires (même pas 5%).

  4. Gérard
    31 mars 2008

    Quand la social démocratie rejoint la droite !

    M Boutin (ministre du logement) a trouvé la solution :
    – réduire les plafonds de ressources permettant d’être locataires d’HLM (environ 40%)
    – forte augmentation des surloyers (on parle de les multiplier par huit)
    – créer un droit de retrait de logement

    pour info 1% des locataires d’HLM dépassent de 50% les plafonds de ressources

    quelques mots qui me gênent : " déplacer des personnes", "réexaminer votre situation" ; tout un discours que la droite actuelle décomplexée emploie pour culpabiliser certaines catégories sociales (les classes moyennes par rapport aux classes les plus défavorisées), mais sans toucher au fond du problème et de mettre en œuvre des solutions qui remettent en cause le système capitalisme dans ce qu’il a de plus profond

    cela me fait penser à un dessin de Wolinski où il y a un trou dans le toit d’une maison, le socialiste propose de mettre une bassine sous la fuite, le communiste de réparer le toit

  5. Pierre-Henri
    1 avril 2008

    Gérard,
    10 jours pour répondre à un article de Gwen en finissant par citer un dessin de Wolinski !! Mais bon sang, tu viens de passer des vacances à la Bourboule pourtant. Ah la la on est loin du rythme effréné des municipales !

  6. 6 avril 2008

    Et je suis d’accord avec Joelle. La priorité est de construire, construire et encore construire, et pas que du logement social, du privé, du locatif privé.

    En réponse à Gérard

    parfois le pragmatisme peut se trouver des deux cotés. Peut être que la droite a aussi le droit de proposer des bonnes mesures. C’est suffisamment rare pour le signaler.

    Ce que j’ai mis dans mon texte concerne le logement social, c’est-à-dire ce qui concerne l’urgence pour les familles qui en ont le plus besoin.
    Il n’est pas question de culpabiliser qui que ce soit, mais de réorienter le logement social et que les politiques prennent leurs responsabilités.

    Pour Gwen

    Ce que propose "Jeudi noir" me va bien, j’ai d’ailleurs signé la pétition.

    La politique du logement doit être courageuse, si c’est la droite qui le fait, tant mieux, c’est elle qui est au pouvoir en ce moment !

  7. Orman
    7 avril 2008

    A Joelle, sur son message du 23 ;

    Entièrement d’accord avec l’analyse, mais il faut y ajouter un point important.

    Pour les municipalités communistes, l’arrivée des classes moyennes sur la ville est une menace électorale telle que ces municipalités font tout pour l’empêcher. Par exemple, elles préfèrent consacrer les terrains constructibles à du bureau, à de l’entrepôt ou à n’importe quoi d’autre que du logement privé. Elles développent donc d’une part la construction hors-logement, d’autre part le logement social à direction des couches les plus populaires. Comme neuf fois sur 10 ces couches les plus populaires sont également issues de l’immigration, on en arrive à une ghettoïsation de ces quartiers par accumulation de misère et fuite des populations qui peuvent se le permettre. Au final, c’est bien une démarche électoraliste, voulue et réfléchie qui est cause de cette situation. Nanterre en est une illustration hurlante.

  8. Gérard
    7 avril 2008

    @Orman : ce n’est pas parce que vous répétez à saciéter que la mairie veut ghettoîser la population que cela en devient une réalité.

    la municipalité a fait un choix le choix de maintenir le nombre d’habitants en dessous du seuil de 100 000, elle a aussi fait le choix politique que lors de construction de plus de 10 logements 40 % soient réservés aux logements socials

  9. 7 avril 2008

    Et elle a aussi fait le choix de construire très peu de logement intermédiaire, bloquant ainsi une partie de la population dans ses HLM alors qu’elle pourrait en sortir.

  10. Orman
    7 avril 2008

    A Gérard :

    vous devriez sortir un peu de chez vous.

    Allez discuter avec les habitants de Pablo Picasso, du Petit Nanterre ou des Provinces françaises et ils vous diront eux-mêmes si la ghettoïsation de certains quartiers est une réalité ou un fantasme d’Orman…

    Le seul choix qu’ai faitla municipalité, c’est celui de se construire une base électorale fondée sur la misère, l’assistanat et la peur de perdre le peu qu’on a. D’où la logique des 40% de social, destinée avant tout à évincer les classes moyennes. Si la population reste sous les 100 000, ce n’est pas un choix de la mairie, c’est parce qu’une certaine catégorie de gens ne trouve pas à se loger (cf. mon message précédent) alors qu’une autre fiche le camp dès qu’elle le peut, en particulier par souci de scolarisation des enfants. Sur les deux dernières années au moins, Nanterre a perdu de la population. Libre à vous de considérer cela comme une victoire ou comme un signe de bonne santé municipale… Moi, j’y vois plutôt un symptôme inquiétant de déliquescence, d’autant plus révoltant quand on voit les atouts dont dispose cette ville.

    Et plutôt que de vous gargariser avec cette "victoire de la gauche rassemblée", vous devriez peut-être vous demander pourquoi la participation à Nanterre, à ces municipales, a été de 17 points inférieure à la moyenne nationale, moyenne qui était déjà fort basse. A mon avis, cela n’est pas non plus un symptôme de bonne santé pour cette ville. Mais vous allez sûrement, avec votre mauvaise foi coutumière, me démontrer le contraire ?

  11. Gérard
    8 avril 2008

    @ Orman : c’est vrai je devrais sortir de ma cité, et comme j’ai habité la source, Berthelot, les amandiers puis Joliot Curie , je ne connais pas vraiment les cités (ça me fait rire)

    La mairie n’a pas fait le choix de la ghettoisation, elle a été subie (voir le site internet espace citoyen qui retrace en partie la construction de Nanterre)

    mais il est vrai que vous dédouanez facilement la politique de la droite aussi bien mené au plan national que départemental, c’est faire fi de la politique du président du conseil général de loger une même catégorie de personne dans les tours aillauds

    quant à la victoire de la gauche rassemblée, je comprends votre désarroi avec la veste prise par le modem et la déculotté prise par l’UMP à Nanterre mené par un conseillé technique à la Présidence qui a été maire adjoint à Sannois (pendant un an) et viré par le maire, au fait on ne sait toujours pas pourquoi le maire l’a démissionné ?

  12. Orman
    8 avril 2008

    Sur la démission de Kaci, j’en sais encore moins que vous.

    Sur les élections municipales, je ne nie pas le relativement faible score des listes UMP et Creuzet (et non MoDem), mais je répète ce que j’ai dit sur le taux d’abstention. Je constate que, comme prévu, vous vous gargarisez de cette "victoire de la gauche rassemblée" (rassemblée !) plutôt que de réfléchir à ma question. Courte vue, là encore.

    Sur la ghettoïsation, je maintiens que la politique municipale aboutit à perpétuer le problème et à l’aggraver plutôt qu’à le résoudre. Le discours de la mairie est toujours un discours passif ("On subit…", "Ce n’est pas de notre faute…") qui aboutit à un programme dont les maîtres-mots sont "Nous allons exiger", "Nous allons demander" ou "Nous allons tenter d’obtenir". J’aimerais une démarche un peu plus volontariste ; mais il est vrai que cette attitude se révèle payante à court terme.

    Enfin, si vous avez habité les cités, faites-nous profiter de votre expérience et expliquez-nous donc pourquoi vous en êtes parti, malgré votre attachement à la lutte pour la mixité sociale ?

  13. Gérard
    8 avril 2008

    Je vous conseille de revoir une vidéo (présente sur le site du modem) où l’on voit P Creuzet interviewé lors de la création du modem et participer à sa création.

    mais vous allez surement nous faire partager votre analyse sur le faible (dous ephémisme) score du Modem.

    vous êtes mal renseignés, j’habite toujours dans une cité de Nanterre et je peux donc constater au quotidien ce que fait la mairie concrètement et pas "y ka faut qu’on"

  14. Orman
    8 avril 2008

    Cher Gérard,

    Personne ne nie l’appartenance de Creuzet au MoDem. Mais cela ne fait pas pour autant de sa liste une "liste MoDem". Ou alors il faut que vous cessiez de parler d’une liste "gauche rassemblée" pour adopter l’appellation "liste PCF".

    Vous habitez toujours dans une cité de Nanterre ? Mais cela ne nous dit pas pourquoi vous avez jugé préférable de quitter successivement "la Source, Berthelot, les Amandiers puis Joliot-Curie" ? Serait-ce par crainte ou lassitude de la ghettoïsation ? Non, bien sûr…

    Quant à constater ce que la Mairie fait concrètement pour ces cités, ça doit être assez vite fait.

  15. Gérard
    8 avril 2008

    vous allez surement nous indiquer dans quel cité vous habitez ?

    par respect pour les personnes que j’ai aimées, je ne vous compterai pas ma vie privé et j’ai aussi gardé de solides amitiés dans ces cités.

    ce que réalise la Mairie doit être important puisque vous ne le voyez pas, c’est vrai qu’à force de faire on en oublie la réalité et on trouve cela tout à fait normal.

  16. Orman
    9 avril 2008

    J’adore la précision détaillée de vos réponses…

    Je n’en attendais pas plus de vous.

  17. joelle (opinion-citoyenne.com)
    12 avril 2008

    Oui Orman d’accord aussi avec ton commentaire du 07.04. Je pense effectivement qu’il y a une volonté municipale de limiter la construction de logements en accession pour ne pas accroitre la part de la population avec de plus hauts revenus qui n’est pas un électorat favorable aux communistes. On voit les conséquences électorales de villes comme Montreuil et Aubervilliers qui accueillent de plus en plus de "bobos" qui n’ont plus les moyens de se loger à Paris. Nous a Nanterre on encourage les "cocos" pas les "bobos"…
    Néanmoins avec le programme Seine Arche, la part de logements en accession va augmenter, celle du logement intermédiaire également. Mais ce ne sera pas encore suffisant. D’autres programmes immobiliers favorisant la diversité de l’offre et la mixité sociale, doivent être mis en place dans divers quartiers (Petit Nanterre, Chemin de l’Ile, Parc Sud par exemple). Le logement social est important mais ce n’est pas la seule solution à apporter aux problèmes de logements. Nanterre y consacre une part importante dans les nouveaux programmes. Les villes de notre département doivent aussi respecter la loi SRU. Ce serait un moyen de faire baisser à Nanterre la pression sur le logement social et de diminuer les attentes sans cesse croissantes, en répartissant mieux les demandes sur l’ensemble du territoire des Hauts de Seine.

  18. Gérard
    15 avril 2008

    Joelle fait semblant de croire que le PS Nanterrien n’est pas associé à la politique municipal et que celle ci ne serait que définit par les communistes; et bien non c’est bien une vision politique commune qui est mise en œuvre par la municipalité;

    Quant aux conséquence pour des villes comme Montreuil et Aubervilliers, tout le monde sait qu’une alliance objective entre le PS et la droite a fait basculé ces villes vers une social démocratie

  19. Orman
    17 avril 2008

    Gérard fait semblant de croire que Patrick Jarry pratique vraiment le pluralisme et que les conseils municipaux sont autre chose que la mise en scène de faux débats dont le fonsd a déjà été tranché.

    Gérard fait semblant de déjà connaître les conséquences pour Montreuil et Aubervillier de l’élection de maires non-PC.

    Sacré Gérard !

  20. joelle (opinion-citoyenne.com)
    3 mai 2008

    Et Gérard dit Le Nonce, fait semblant de croire qu’il n’existe pas de divergences entre le PS et le PC dans cette majorité !
    Le PC étant majoritaire dans la majorité, il mène une politique dirigiste et se sert du PS comme force d’appoint au moment des élections.
    Quand les socialistes seront en mesure de réagir et de faire connaitre publiquement leurs divergences, il se passera forcément la même chose qu’à Montreuil ou à Aubervilliers.

  21. Gérard
    22 mai 2008

    il se passera une alliance objective entre le PS et l’UMP (voir le bi partisme qui a été engendré par le quinquenat en 2000 par un certain L Jospin) pour virer "les cocos" de la mairie en pensant pouvoir récupérer la mise; c’est ce qui s’est passé à Montreuil où la droite a ouvertement appelé à voter pour Voynet.

  22. Gérard
    26 mai 2008

    A ce que je sache D Voynet est toujours sénatrice, bonjour les donneurs de leçons!!!

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